Pour prendre le perchoir, Kamerhe opte pour une campagne de sape contre Mboso et Bahati

Par Démosthène KALUBI

Si la scène politique congolaise était réputée sale, elle s’est salie davantage avec des politiciens véreux débarqués de, on ne sait nulle part, mais qui ont pris en tenaille les rênes du pouvoir depuis le départ du maréchal.

Vital Kamerhe, auteur de la très célèbre monographie politique «Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila», qui lorgne le perchoir de l’Assemblée nationale, joue le quitte ou double, d’où cette la campagne communicationnelle que mène sa team depuis un temps, d’abord contre Bahati et ensuite contre Mboso.

Pour ces propagandistes de l’UNC qui se recrutent notamment dans la sphère de la presse, Kamerhe est ce seul saint qui peut gérer l’Assemblée nationale, oubliant qu’au demeurant, l’histoire du procès 100 jours reste intimement collée à la peau de leur mentor, si la justice ( très malade, dixit le chef de l’État) l’a blanchi mais la vindicte populaire ne l’a jamais lâché.

KAMERHE SE BAT CONTRE LE VENT

Alors qu’il se targue de bénéficier de la confiance du chef de l’État pour briguer la présidence de l’Assemblée nationale, le Président de l’UNC, visiblement poursuivi par les signes indiens, se bat contre ceux qu’il considère dans son imaginaire comme protagonistes à ce poste, notamment le professeur Modeste Bahati Lukwebo de l’AFDC-A et Christophe Mboso Nkodia-Pwanga de CRD-A.

L’armée numérique de Kamerhe a produit plusieurs comptes farfelus sur X (ex Twitter) et Facebook afin de sapper les leaders ci-haut cités.
Dans une concurrence déloyale, les recrues de l’UNC caricaturent Mboso et Bahati, les accusant d’être des anciens Mobutistes qui doivent être automatiquement rayés de la scène politique congolaise.

«Mboso Nkodia doit oublier le Perchoir, il est trop mince pour ça, en poids politique», écrit un journaliste proche de Kamerhe avant d’ajouter «Mboso a eu 32 ans avec Mobutu, 18 ans avec Kabila, 5 ans avec FATSHI doit-on encore lui accorder une énième chance ? ».

Cette indécence politique de la part de la team Kamerhe fait réfléchir car la personne de Kamerhe (caméléon, comme l’avait autrefois appelé le feu Etienne Tshisekedi) est un homme d’une doublure dans ses réactions politiques. Lui confier un poste comme celui du président de l’Assemblée nationale, serait lui donner des béquilles pour faire du chantage à Félix Tshisekedi, à qui il a toujours réclamé la Primature au nom de l’Accord de Nairobi qui est désuet depuis la tenue des élections de 2023.

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