RDC: la répartition des postes pour le nouveau gouvernement pourrait-elle éclater l’Union sacrée ?

Par Démosthène KALUBI

On s’achemine peu à peu à la publication du nouveau gouvernement en RDC. La coalition majoritaire au Parlement qui est l’Union sacrée de la nation, se solidifie et fixe les critères quant à la répartition des postes au sein du nouveau gouvernement.

La question de la création des nouvelles plateformes politiques postélectorales ayant été vidée, la place est maintenant aux regroupements politiques ayant compéti lors des scrutins de décembre dernier de se toiser pour une récompense. Au demeurant, chaque regroupement politique devrait être récompensé au prorata de son poids politique dans la nouvelle majorité.

Si l’AFDC de Modeste Bahati Lukwebo est recalée à la troisième position au terme des arrêts controversés de la Cour constitutionnelle, l’UDPS/Tshisekedi et l’UNC de Kamerhe se sont respectivement positionnées première et deuxième force politique à l’Assemblée nationale, un argument de taille pour Kamerhe qui veut à tout prix récupérer le perchoir tout en proposant, comme tout bon briscard, la première vice-présidence de l’Assemblée à Augustin Kabuya de l’UDPS, sans présenter les enjeux.

Ainsi pour calmer les ardeurs notamment de Mboso et Bemba qui n’ont pas encore dit leur dernier mot dans ce giron, quelques critères ont été soulevés par l’informateur-formateur Augustin Kabuya.

Entre autres critères « 10 députés pour un ministère, pour les partis et regroupements ayant moins de 10 députés, une coalition avec d’autres formations politiques est conseillée afin que la barre de 10 soit atteinte ou dépassée. Le Gouvernement de 45 membres, là aussi, certains regroupements souhaitent une équipe de 50 membres minimum», signale un journaliste dans l’entourage du formateur Augustin Kabuya.

Même si plusieurs regroupements politiques continuent de s’opposer à ces critères, nous apprenons qu’Augustin Kabuya aurait décidé que chaque regroupement politique propose 3 noms au nouveau premier ministre afin de permettre au président de la République de choisir selon son pouvoir discrétionnaire la personne qui puisse occuper tel ou tel autre portefeuille ministériel.

Toutefois, poursuit notre source, les formations politiques appelées à proposer les noms selon les critères:bonne moralité, compétence, géopolitique. D’ores et déjà, chaque regroupement ou parti a une idée du nombre des postes à obtenir à ce jour.

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